renaudoss

Fais-moi

Fais-moi silence au creux de tes seins si doux
Fais-moi douceur au coin de tes lèvres souriantes
Fais-moi errance le long de ta peau faiseuse de miel
Fais-moi lueur au fond de tes yeux voute céleste

Fais-moi lettre au milieu de chaque « je t’aime »
Fais-moi transe au sommet de chaque extase
Fais-moi désir brulant au bout de chaque soupir
Fais-moi saveur dans les entraines de chaque baiser

A toi, amour, aujourd’hui, demain, et demain, et demain…fais-moi

Lomé, Tokoin-Hôpital, 03 02 2015
A.R.D-A.

(Provigil)


Ils s’emparent des terres africaines sous nos yeux (1)

Salutations chers tous

Le continent africain, qui possède à lui seul un quart des terres fertiles mondiales ne concentre que 41 % des transactions foncières, sur un nombre total de 1 515 transactions à travers le monde, selon un récent rapport de l’ONG ActionAid International, datant de fin mai 2014. « Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions de grande échelle ont été documentées, soit une superficie totale de 60 millions d’hectares », a avancé l’ONG qui a précisé qu’« aussi, il est probable que bon nombre d’acquisitions de moyenne ou grande envergure ne sont à ce jour ni documentées, ni quantifiées ». Ce rapport d’une vingtaine de pages, intitulé Hold-up sur les terres « montre comment le monde ouvre la voie aux accaparements des terres par les entreprises », nous révèle en effet l’ampleur de ce phénomène qui menace, non seulement la survie de millions de personnes dans le monde, mais également les écosystèmes, les forêts et les espèces animales en danger de disparition. (Source)

Cette citation à elle seule résume parfaitement le sujet de ce billet, je pourrais tout aussi bien m’arrêter là.

La course aux ressources conduit de nombreuses puissances mondiales (groupes économiques et politiques colossaux, multinationales multimilliardaires, pays dits « développés », pays dit « émergents ») à se tourner encore et toujours vers l’Afrique : un réservoir de ressources énergétiques, minières et autres.

Ce n’est un secret pour personne, l’Afrique attire « tout le monde »… enfin, sauf les Africains eux-mêmes, cela va sans dire. Non, eux ils rêvent d’habiter un petit pavillon à Neuilly-sur-Seine. De vivre en France ou aux « States ». Pathétique.

Ne nous trompons pas, c’est de la prédation pure et dure. Elle se fait sur deux axes principaux : la puissance militaire et belliqueuse (exemple, des Américains) et la puissance économique (exemple, des Chinois). La plupart de ces faucons méprisent profondément les Africains… et il faut dire que par notre faiblesse, notre naïveté et notre mièvrerie maladive, nous prêtons le flanc à ce mépris.

Telle une nuée de charognards, ils se ruent encore une fois sur l’Afrique. Après les hommes et les ressources, il fallait s’attendre à ce qu’on prenne aussi les terres africaines. C’est la ruée vers notre « Or vert ».

Crédit: lesoufflecestmavie.unblog.fr
Crédit: lesoufflecestmavie.unblog.fr

C’est une braderie !

Des multinationales peuvent venir ici et acheter, littéralement pour une bouchée de pain, des hectares et des hectares de terres. Sur ces terres seront produits à souhait des biocarburants, des ressources et des cultures de rente qui s’évacueront directement vers des usines outre-mer. Dans un premier temps, ils coupent ainsi l’herbe sous les pieds du petit producteur et du petit grossiste locaux (ce qui s’appelle supprimer les intermédiaires).

Gabon : champs convertis à la culture du palmier à huile dans la luxuriante forêt de Kango, à 60 km de Libreville. © AFP PHOTO / XAVIER BOURGOIS
Gabon : champs convertis à la culture du palmier à huile dans la luxuriante forêt de Kango, à 60 km de Libreville.
© AFP photo / Xavier Bourgois

Ces gens savent très bien ce qu’ils font. Ils ont une vision très précise à long terme. C’est pourquoi leur logique est extrêmement simple : acheter massivement autant de terres que possible (mais vraiment massivement massivement massivement).

Crédit: www.slateafrique.com
Crédit: www.slateafrique.com

Nos élites et nos dirigeants… Aoh, j’ai envie de pleurer

Ceux qui sont aux affaires beaucoup « d’élites » corrompues et stipendiées s’il en est n’ont pas compris ou font semblant de ne pas comprendre qu’on ne mange pas l’argent. Les devises ne se mangent pas (dollar, euro, reichsmark, yen, yuan, peu importe). L’argent n’a ni plus ni moins que la valeur qu’on lui confère. C’est une erreur ridicule et risible que de brader des terres pour des miettes. Le plus drôle, c’est que cet argent, les élites corrompues iront les déposer dans des « banques suisses »… elle n’est pas belle la vie ?

Comment voulez-vous que ces gens-là ne nous méprisent pas, quand nous leur donnons nous-mêmes le bâton pour nous faire battre? Par tous les dieux!

Crédit: farmlandgrab.org
Crédit: farmlandgrab.org

Nos terres sont des ressources inestimables, inestimables.

Encore aujourd’hui, malgré des décennies voire des siècles de pillages systématiques et organisés, l’Afrique reste LE réservoir des ressources. On peut pratiquement TOUT y trouver. L’indécente richesse de certaines régions explique les incommensurables douleurs que subit leur peuple. Je pense notamment à la RDC, mille et une fois suppliciée et meurtrie (Vidéo en fin d’article).

N’en déplaise à l’ONU et ses #droits_de_l’homme, nous sommes encore et toujours dans une jungle. Les rapports que les puissants entretiennent avec les faibles sont essentiellement des rapports de prédation et de domination. Ceux qui, comme nous, possèdent des ressources et ne sont pas capables de se défendre se feront correctement tabasser et massacrer par les autres, c’est comme ça point final. Et encore une fois, ce n’est pas qu’une question de couleur. Ce n’est pas parce que nous sommes Noirs, c’est parce que nous sommes faibles (ou affaiblis) et divisés.

 

A bientôt pour le second volet.

A.R.D-A.


Nous ne sommes pas seuls dans l’univers (2)

Salutations chers tous

Dans la première partie de cette petite série « Nous ne sommes pas seuls dans l’univers », je m’attelais à montrer les chances que nous ne soyons pas seuls dans l’univers. J’ose même arguer qu’il y a une multitude pour ne pas dire une infinité de mondes habités. Que tout autant qu’il a existé une multitude de mondes et de civilisations avant nous, il en existera une multitude après nous. Nous sommes donc une pléthore de mondes et de civilisations anciennes, actuelles ou à venir.

Car rien n’est éternel, l’humanité finira par disparaitre un jour ou l’autre. Que ce soit dans dix mille ans ou un million d’années. Les cycles sont l’essence même du monde, c’est ainsi que le Créateur l’a conçu: on nait, on vit, on meurt, puis on recommence.

Cycles

Bon après voir pourri l’ambiance, revenons à nos fameux « E.T. »

Le paradoxe de Fermi

J’admets que malgré tous les éléments théoriques qui vont en faveur de la multiplicité de la vie de mon point de vue, il peut y avoir quelque contre-argument. Un des plus intéressants est probablement le paradoxe de Fermi. Paradoxe qu’on peut résumer comme suit:

« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? [ou pourquoi n’en voyons-nous pas les traces] »

Mais bon, c’est une question facilement soluble sur le plan conceptuel.

Même si c’est un sujet plutôt facile à aborder, un certain dédain ou mépris primaire nait souvent quand on aborde la question.

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Pourquoi méprisons nous autant cette question?

L’indifférence

Pour nombre d’entre nous, cette question n’est pas seulement secondaire. Elle est infiniment moins que ça. C’est compréhensible, on a tellement à faire au jour le jour, de soucis, le crédit et l’essence à payer etc… La fameuse « tyrannie du présent ».

La télévision & Cie

La principale cause de dédain est certainement liée aux médias. Ils ont eu une influence absolument catastrophique sur les esprits. Par les films et toutes sortes de publications, la « question extraterrestre » est passée du cadre de la réflexion philosophique, épistémologique et scientifique pures à celui de la paranoïa, la drôlerie et l’humour. Catastrophique, catastrophique, catastrophique.

Cela dit, j’avoue que les films ont quand même « vulgarisé » la question, même si c’est de manière parfois biaisée. Ce qui est bien, dans l’absolu.

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Les religions, un point d’achoppement (ou pas)

Qu’on le veuille ou non, un des principaux blocages, ce sont les religions.

Il ne faut pas s’étonner du silence des livres dits « saints » sur la question, surtout quand on sait qu’ils ont été écrits pour ainsi dire à « l’âge de Pierre«  dans des aires géographiques très restreintes (Sérieusement, l’aire géographique où se déroule les péripéties de l’ancien testaments c’est juste une petite portion du moyen-Orient!). La Genèse a un avis bien tranché sur comment le monde s’est crée (le premier, le deuxième jour, tout ça tout ça…).

Encore que certaines relectures et traductions des textes anciens sont très très intéressantes de ce point de vue.

Religion et Pilpoul: Un bon livre religieux doit être capable de dire une chose et son contraire, de manière à être retourné et réinterprété suivant les besoins. Pour exemple, la fameuse et fumeuse malédiction de Cham qui a bien servi pendant l’esclavage pour maintenir les Africains dans un état de soumission volontaire et résignée.

Je n’ai pas grand chose contre les religions, bien au contraire, mais elles ont très souvent très très très très souvent constitué de sérieux freins à une réflexion intellectuelle sérieuse, sans fards et sans œillères. L’obscurantisme terrifiant qui caractérise les takfiristes jihadistes actuels n’a pas grand chose à envier aux Inquisiteurs de l’Europe il y a quelques siècles.

Beaucoup craignent la possibilité que nous ne soyons pas seuls dans l’univers. Car de la vie sur d’autres planètes, voire des civilisations, remettrait violemment et radicalement en cause une bonne part de leurs acquis théologico-métaphysiques (Ce que je comprends et respecte). Ils sentiraient le monde s’effondrer sous leurs pieds. Les intégristes au sens péjoratif du terme auraient l’air bien fin, dans un monde où la notion de vivant serait étendue à une multitude d’autres mondes. Peut-être qu’il faudrait aussi aller islamiser ou christianiser les « marsiens » #MDR.
Avis à contradiction: Si on envisage le débat sous un nouveau jour, en se guidant uniquement des faits et de la rigueur intellectuelle, je ne vois absolument rien qui s’oppose à la thèse de la multiplicité de la vie. Rien. Si jamais quelqu’un a un fait nouveau ou un argument intéressant à proposer, je suis preneur! (Mais arrêtez de brandir « votre lecture » de votre livre saint comme preuve irréfutable. (https://voltagecoffee.com/) Car le problème avec les livres saints, c’est qu’ils ne constituent une preuve irréfutable que pour ceux qui y croient et les considèrent a minima comme vraie.  A mon sens, la Bible est un excellent livre théologique, vraiment excellent, incontournable même, mais en aucune façon un livre historique.)

 

Quand les religions retombent toujours sur leurs pattes:

Fait intéressant, il existe un courant dans l’église catholique qui résout la question avec une facilité déconcertante. Le postulat est simple: Dieu étant omnipotent et omniscient, s’il a pu créer la vie sur terre, il aura certainement pu la créer ailleurs… tout ceci ne concourant qu’à la gloire de son saint nom. Je trouve ça assez élégant, et je pourrais même y adhérer. Il y aussi cette correspondance très intéressante d’un pasteur sur la question.

Je ne saurais traiter de ce sujet d’un point de vue théologique et/ou scolastique. Car, par essence, un fervent croyant ou un dévot ne peut discuter sur sa religion ou plutôt sa lecture qu’il fait de sa religion, il y croit point final.

De ce point de vue, je valide totalement cette citations de Sénèque qui disait:

 […] la religion est considérée par les gens ordinaires comme vraie, par les sages comme fausse, et par les dirigeants comme utile.

Pendant longtemps, beaucoup ont cru que la terre était plate, puis qu’elle était le centre de l’univers. On a même décapité et brulé à tout va pour ça. Il serait intéressant de franchir un autre pallier dans notre compréhension du monde.

Pour ne pas conclure

C’était un peu long, je m’en excuse. Mais j’espère que vous aurez trouvé quelque intérêt à cette série. Loin d’être une affirmation péremptoire, ceci est plutôt une invitation à ouvrir notre esprit à ce que j’appellerais « le champ des possibles » et à en discuter librement. Car là où il y a la lumière, il n’y a plus de peur. Seul l’ignorance et l’obscurité conduisent à la peur et au repli sur soi. Sortons les yeux de notre bon vieille zone de confort et levons-les pour admirer l’immensité de cette merveille qui nous entoure.

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Bien à vous

A.R.D-A.


Ebranlement

Et le mot sauvage

Fait un plongeon dans l’étang de larme solitaire

La fureur, despotique animal, mange le sang et boit la vie

Du cœur qui s’emballe face à la beauté qui nait…

 

La terre a tremblé sur une feuille de papier

Un monde est mort, des arcs-en-ciel espiègles

Dansent…aux funérailles de l’ennuie

 

La terre a tremblé sur une feuille de papier

Et des seins nus, des seins frais et des seins sans « S »

Se sont rués sur l’esprit encombré de nuages et d’espérances

 

La terre a tremblé sur une feuille de papier

Un dieu s’est ébroué, une guerre quelque part s’est estompée

Et des serpents nouveaux ont surgi des traités de paix

 

La terre a tremblé sur une feuille de papier

et une note de musique a défié Dieu et ses pairs

Quelque part, sur un morceau de sucre, Heviesso fait la moue à Djehuty

Et la foudre mange le mot. Et le regard, au féminin,

Boit toute l’inspiration du monde, comme un baiser sauvage

Quelque part

 

La terre a tremblé comme une note de musique,

Et un doigt a fait le tour du monde

Et un baiser a été volé,

Et une lèvre a jouit

Quelque part, entre ciel et terre

 

A.R.D-A.

(https://modtreks.com/)

(https://thediscerningcat.com/)


Terres

Et notre sang

Notre sang millénaire

Honni, jeté dans la fange et la rouille

Hurle et dit non aux ténèbres du désespoir

Du fond de la tempête, une mémoire gracile,

Vacillante flamme dans la marée,

Jette un brin de fierté sur le sol souillé

De nos âmes par les chaines et le fouet désassemblées

Il se meut comme un murmure, opaque et noir

Qui pointe opiniâtrement vers le ciel, et le soleil d’une

Renaissance, malgré les quolibets et les chairs lacérées

De toutes parts

Et qui dit non, aux « acceptez-le, vermines » « C’est l’ordre naturel, vermines »

Et qui crache au visage du faux maitre à l’âme vide sa propre haine

Trop longtemps entretenue

Et notre sang honni

Mêlée à la boue et la fange

Dit non, et chante sans grandeur d’antan

Dit non, et fait la collecte des bras et des âmes

Survivants de l’Holocauste Noire

Pour une ultime croisade, un dernier rugissement

salvateur

Sang de nos sangs

Entends notre révolte

Donne-nous l’âme millénaire

Du bâtisseur et du faiseur de mondes

Et le glaive de la justice

Terre, Terre, Terre

Te voilà qui renait

Meurtrie mais debout,

Saignée à blanc mais splendidement carbonique

Te voilà qui renait… de ces cendres séculaires

Lomé, Tokoin-Hôpital, 27 08 2014


Apocalypse

Sonne, sonne la cloche ensanglantée des âmes qui passent

Et délaissent en masse la laideur de la terre

Tonne, tonne la cohorte des corps qui trépassent

En file indienne, volés, happés par l’éther

 

Un ciel au gout d’ortie

Un ciel drapé de braise et de soufre

Se tortille comme diable en boite

Autour de nos cœurs en lambeaux

La mort, affamée, rode autour

Du cadavre de nos derniers espoirs

Elle rode et elle rode,

Elle rode et ronge son frein

 

Un mot, suspendu au bout de nos lèvres,

Fait le funambule entre l’éclosion et le trépas

De quoi entonner le requiem des âmes désemparées

Et rendre un dernier souffle…lugubre

 

Le monde n’est plus que dévastation et silence

Et le sang rare rend gorge

Et le feu caresse la vie calcinée

Et le lame acérée tutoie l’existence

 

Quelque part, un rêve n’est plus

Les hommes ouvrent enfin les yeux

Et le monde est beau

Beau comme un champignon atomique.

 

A.R.D-A.

Lomé, Tokoin-Hôpital, 26 01 2015


Nous ne sommes pas seuls dans l’univers (1)

Salutations chers tous. J’espère que vous avez une vie agréable et prospère.

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L’intitulé de ce billet pourra peut-être vous frapper ou à tout le moins vous étonner. Certains ne pourrons s’empêcher de lever les yeux au ciel et se dire « Il a fumé quoi celui-là ?». Peut-être parce que ce sujet est considéré comme bizarre, ridicule, « geek » ou même hérétique et blasphématoire selon l’opinion de beaucoup (Je me demande ce que les intégristes cocaïnomanes de Boko-haram pensent de la question, ils doivent avoir un avis très « explosif »).

Sujet frivole ? Il n’en est rien de mon point de vue. Au contraire, c’est une question métaphysique et épistémologique fondamentale. Bien évidemment en terme de priorités, elle est loin, bien loin derrière les vicissitudes de la vie quotidienne, les impératifs de l’actualité (la tyrannie du présent): la CAN, Boko-haram, la RDC, j’en passe et des meilleurs.

Cependant je trouve intéressant d’avoir ou de prendre le temps de se poser cette question : « Sommes-nous seuls dans l’univers ?» « Are we all alone in the universe ? » « Sind wir allein im Universum? » « Mia déka wé lé hihégloa méa [?] » « Peke sisi katika ulimwengu? » (Que chacun complète dans sa langue, je ne fais guère confiance à Google traduction)

Poser cette question et avancer quelque réponse.

J’invite tout à chacun à faire preuve d’ouverture d’esprit et à entrer ici sans idées préconçues. Dans la mesure du possible, de n’avoir pour unique lanterne que sa logique et la conviction que le monde est intelligible et cohérent.

 

La taille de l’univers.

Même si notre bonne vieille Terre nous semble déjà très grande, elle n’est absolument rien comparée au soleil, le soleil étant lui-même un grain de poussière face à des étoiles super-géantes comme Bételgeuse. Tout cet ensemble étant quasiment « nada » face à notre galaxie La voie lactée. Rapporté à la taille de l’univers tout entier, nous sommes simplement d’une petitesse ridicule.

Réalisons bien la taille de l’univers. Il fait fait un peu plus de 13,5 milliards d’années-lumière de diamètres (13.500.000.000 a.l.). Une année-lumière étant égale à environ 9,461.1012 milliards de Km (9.461.000.000.000 km). Nous, humains n’avons pas assez d’imagination pour concevoir de telles distances. (sweet-factory.com) Un kilomètre, on peut l’appréhender, mais 1000 km, c’est délicat. Alors 1 million, 1 milliard de Kilomètres??? Les fils se touchent en général, ce n’est pas le genre de distance qu’on parcoure à vélo, pour un promenade du dimanche, il faudra repasser.

Pour vous donner une idée, une année lumière, c’est à peu près 2 milliards de fois la distance Lomé-Paris. Et l’univers est grand comme ça 13,5 milliards de fois (Juste énoooooooooooooooooorme).

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Taille des principaux corps du système solaire Crédit: melanielunivers.blogspot.com
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Taille comparée de quelques étoiles par rapport au soleil (google image)

Là où je veux en venir, c’est qu’il y a dans l’univers des milliards de milliards de galaxies, chaque galaxie contenant des centaines de milliards d’étoiles. A titre d’exemple, notre galaxie, la voie lactée, compte grosso modo 100 à 400 milliards d’étoiles. Et tenez-vous bien, elle passe pour être une « petite galaxie » dans l’échelle des galaxies.
Alors nous nous disons ceci. Vu la taille absolument titanesque de notre galaxie, et celle vertigineusement plus vertigineuse de l’univers, et vu le nombre hallucinant de planètes qui pourraient exister, on a deux possibilités :

L’univers s’est formé « par hasard ». D’accord, mais alors le propre du hasard, c’est la répétitivité, ne serait ce que dans les aléas. Car même s’il n’y avait qu’une chance sur 200 milliards qu’une planète porte la vie (chiffre arbitraire, je précise) eh bien ça nous ferait quand même AU MOINS AU MOINS une ou deux planètes habitée par galaxie. Et vu qu’il y a un paquet de galaxies…
Quelqu’un ou quelque chose, on va dire « Dieu », est derrière tout ça. Très franchement, si le grand patron a créé un univers aussi énorme et qu’il n’y a aménagé qu’une seule planète habitée, eh ben il est sacrément fainéant le gars. Quel que soit son nom (Amon, Nommo, Allah, Jéhovah, Jahvé, Krishna, Marc-André et Jean-Jacques peu importe)

 

Le champ profond de Hubble

Pour illustrer la taille absolument vertigineuse de l’univers et son extraordinaire profusion en galaxies:

« Le Champ profond de Hubble, ou HDF pour l’anglais Hubble Deep Field, est une région de l’hémisphère nord de la sphère céleste située dans la constellation de la Grande Ourse, couvrant à peu près un 30 millionièmes de la surface du ciel (!!!), et qui contient environ 3 000 galaxies de faible luminosité. Cette région a été photographiée par le télescope spatial Hubble en 1995. Elle a une taille de 2,5 minutes d’arc. Cela équivaut à celle d’un bouton de chemise placé à 25 mètres. L’image résulte du traitement et d’un montage obtenu à partir d’une collection de 342 photographies élémentaires prises avec la caméra à large champ du télescope spatial Hubble (Wide Field and Planetary Camera 2, WFPC2). Cette prise de vue s’est étalée sur 10 jours consécutifs du 18 au 28 décembre 1995. »

La région est si petite que seules quelques étoiles de la Galaxie sont visibles au premier plan de l’image. Ainsi, la presque totalité des 3 000 objets de l’image sont des galaxies, certaines d’entre elles figurant parmi les plus jeunes et les plus éloignées jamais observées. Si l’on considère que le Champ profond de Hubble est typique du reste de l’espace, alors il est possible d’extrapoler que l’univers visible contient des centaines de milliards de galaxies, chacune contenant des milliards d’étoiles. (Source Wikipedia)

Sur un trente millionième du ciel, les images obtenues sont renversantes :

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Le champ profond de Hubble (En précisant que les points brillants SONT DES GALAXIES et pas des étoiles!)

Le champ profond est est une région pour ainsi dire « vide » de la voute céleste, imaginez le nombre de galaxies que compte alors l’univers.

 

L’équation de Drake: Ou, combien de civilisations extraterrestres dans notre galaxie? 

seuls dans l’univers 3

Dans le domaine des sciences, la question des formes de vie extraterrestres est prise très au sérieux et emploie souvent par la crème de la crème des physiciens, astrophysiciens, cosmologistes etc. L’équation de Drake est une célèbre proposition mathématique formulée par le Pr Frank DRAKE concernant les sciences telles que l’exobiologie, la futurobiologie, l’astrosociologie, ainsi que le projet SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) .

Elle se présente comme suit:  N = R x fp x ne x fl x fi x fc x L

Cette équation exprime le nombre (N) de civilisations « observables » qui existent dans notre galaxie, la Voie Lactée, comme une simple multiplication de plusieurs éléments qui nous sont inconnus.
R, est le taux d’étoiles naissantes chaque année dans la Voie Lactée
fp, est la fraction de ces étoiles qui possèdent un système solaire
ne, est le nombre moyen de planètes similaires à notre Terre (aptes à abriter une forme de vie)
fl, est le taux des planètes habitables sur lesquelles une forme de vie a pu évoluer
fi, est le taux des planètes où une évolution biologique produit effectivement une forme de vie intelligente
fc, est le taux de ces formes de vie intelligentes capables de communiquer à travers l’Univers
L, est la durée de vie moyenne d’une civilisation capable de communiquer à travers l’Univers (en années).

L’équation de Drake est aussi directe que fascinante. En cassant une grande inconnue en une série de petites, précisant mieux chacun des facteurs, cette formule donne par la même occasion à la recherche SETI une base sérieuse pour l’analyse scientifique des données. Astronomes et biologistes ont bien essayé de résoudre cette énigme, sans jamais y parvenir. A première vue, fournir une bonne estimation de la solution semble assez facile, mais dans la réalité, trouver le nombre de civilisations communicantes n’est pas si facile que ça. Plusieurs variables ont été affinées au cours des dernières années, mais au moins trois demeurent encore inconnues. (Source)

Equation de Drake
Equation de Drake

Suivant les différents paramètres, les chiffres varient de 10000 civilisations  à 4 ou 5 (tout dépend des paramètres, car ce sont des données qu’on ne maitrise guère à l’heure actuelle. Quoi qu’il en soit, il serait fort courageux pour quiconque de ramener la valeur de N à zéro)

Je crois qu’en définitive le dilemme est bien défini par le brillant Arthur C. Clarke:

Seuls dans l'univers 9

Pour ne pas conclure

L’idée même que nous serions seuls dans l’univers…fond comme neige au soleil, il me semble. Bien sûr, pour autant, tout ceci est de l’ordre du strict théorique, car nous n’avons pas encore été en contact avec quelque autre civilisation Enfin, jusqu’à preuve du contraire. Mais c’est une idée pleine d’attrait. J’aime à penser que nous regarderons le ciel étoilé d’un œil nouveau la prochaine fois.

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Bien à vous

A.R.D-A.


Vous avez dit « droit togolais ou droit français ? »

Salutations à toutes et tous,

Après son baccalauréat, ma sœur a choisi le droit. Ce qui n’est pas une grosse grosse surprise,  sachant que ceux qui font série A4 au Togo n’ont pas un boulevard d’option devant eux (Notre campus, ce n’est pas fameux!). Juriste donc, mais pas dans la « Brousse », plutôt dans une de ces nombreuses et rutilantes écoles privées qui poussent comme des champignons un peu partout à Lomé. – Ne rien présumer de cette image. Ces écoles qui fleurissent ne font que combler un vide, proposant licence, BTS, BT et j’en passe. Encore qu’il y aurait beaucoup à discuter. (https://www.spinabifida.net/)

 

Le droit donc!

Droit Togolais droit français 4

Bref, nous sommes déjà bien servis avec les termes juridiques à la maison depuis quelques mois. Oui, madame a appris ou redécouvert des mots : Etat, contrat, in limine litis, « attendu que… » (on attend quoi même, je ne sais pas), « Qu’en statuant ainsi », j’en passe et des meilleurs.

J’ai eu pour ma part une certaine histoire d’amour avec le droit aussi, mais la mienne s’est limitée à un simple et bref flirt, car entre autres la go avait trop de prétendants, de quoi remplir plusieurs fois un amphi de 1000 places même. Donc naturellement, c’est une discipline que je respecte. Par curiosité, j’ai pris un de ses sujets d’exercices, ils appellent ça des TD… Quelle ne fut ma consternation, mon hébétude, mon désappointement et ma sidération yé mé la pète quand j’ai réalisé que les exemples étaient encore et toujours des affaires françaises!

« Attendu que monsieur X, madame Y (habitant à Montpellier – Paris – Lyon) etc.,  etc.,  etc. »

Droit togolais droit français 1

C’était déjà la même chose durant mon flirt avec le droit quelques années plus tôt, et au temps de nos grands-parents. On serait en droit d’espérer que les choses aient évolué, au moins depuis le passage de monsieur LMD. Moi je suis pour le « tout local », alors : c’est du droit togolais ou du droit français… Le pire c’est que ce ne sont pas des affaires récentes, des cas de 1990, 92, 93. L’essentiel des étudiants en première année de droit n’était même pas à l’état de projet de loi quand ces affaires ont eu lieu.

Il ne se passe donc rien au Togo, en matière juridique?

Il ne s’est donc rien passé de suffisamment intéressant dans le droit togolais ou même africain pour qu’on remette à jour nos fiches, avec des affaires locales en guise d’exemple? Enfin, je dis ça, c’est sans oublier qu’on a été, que dis-je, qu’on est champion des toilettages de Constitution et des lois sur mesure (ce qui prouve quand même qu’on sait bosser sur les textes, et de loin!). Ce ne sont ni Gnassingbé Père fils et Saint-Esprit, ni feu Blaise Compaoré, ou Bokassa qui vont me contredire !

Droit togolais droit français 2

Et ce code civil ? Et ce « droit consti ? » Et qu’est-ce donc que ce sempiternel et impérissable Dalloz à couverture rouge saumon qui plastronne fièrement sur toutes les étagères des étudiants-juristes ? Il en est où le code togolais? (www.newsoftwares.net) S’il existe, je me ferais un plaisir de m’être trompé et de m’être enflammé pour rien. Ah ça oui.

Notre droit est donc si bancal et « kpayo » (1) que ça ? Ou bien un divorce prononcé à Lomé n’est pas un divorce « vrai-vrai ? »

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En science

Je veux bien qu’en science ce soit un peu plus compliqué d’actualiser, surtout pour la recherche de pointe (et encore!), mais je ne pense que le droit ne souffre pas de ce problème, du moins pas au même degré! Il y aurait tout de même beaucoup à discuter, je sais.

En droit, pour le peu que je sais, c’est la société, c’est la fébrilité de tous les jours. Les personnes, la vie avec son fourmillement et son fleurissement d’événements :  Divorces, tentatives de meurtre, meurtres, crimes passionnels, crimes contre l’humanité #Bokoharam, « pourvois en cassassions »,  « arrêts » (je ne sais jamais ce que les juristes arrêtent, mais bon).

Je crois que du matériel, il y en a à la pelle depuis, depuis belle lurette. On va s’émanciper quand? Ce serait bien, que des gens viennent apprendre deux trois choses intéressantes chez nous aussi. Ne parlons même du fond du cours en lui-même, là, autant ressusciter Montesquieu et Robespierre, on gagnera du temps.

Je ne vais pas jusqu’à parler de remouler le système légaliste en s’inspirant d’un corpus africain endogène, ou du moins une adaptation de l’Afrique classique avec les réalités actuelles… Alors là, c’est Mission impossible, ce ne serait même pas une affaire de Togo Vision 2050… Pourtant ce ne sont pas les érudits légalistes qui manquent. ça c’est certain.

Je me demande bien ce que les camarades blogueurs et juristes (Aphtal C, Séna Djondo, Cyrille Nuga et autres)  en pensent, eux qui ont été dans « l’œil du cyclone ». Quel goût ça a, le droit à la sauce française en plein soleil d’Afrique ?

La question, chers tous, reste posée…

A.R.D-A

 

(1): contrefait

 


Un harmattan « vrai, vrai » à Lomé, ça faisait longtemps !

Salutations à toutes et à tous, sœurs et frères d’humanité, #Charlie ou #pasCharlie.

J’ai un peu hésité à écrire le présent article. J’ai craint d’aborder un sujet quelque peu trivial au vu de la pesante actualité voire blasphématoire et condamnable pour lèse-tragédie: Charlie Hebdo, le Nigéria et le Cameroun aux prises avec Boko Haram. Bien conscient des vives émotions et réactions que tout ceci nous inspire, à tous. La frustration de l’apparente impuissance de nos pays face au drame… Encore une fois, sincères condoléances aux familles et aux compatriotes des victimes, autres #JesuisCharlie, #JesuisNigeria, #JesuisCameroun, #JesuisKivu…quel que soit leur continent, leur nation ou encore la teneur de leur peau en mélanine.

 

Mais voilà, Harmattan !

J’ai donc hésité, comme je le disais, mais voilà, il fallait que j’en parle. Et puis le Rubicond était déjà franchi en matière d’article.

A Lomé depuis quelques jours: le froid intense qui accueille (encore) au réveil, une guerre sans merci contre le sommeil au prix de mille efforts pour quitter sa petite montagne de couvertures&draps, les subites quintes de toux que certains (dont moi). Toutes ces choses, on les doit à un seul et unique responsable : L’Harmattan. Car voilà, harmattan est sur Lomé. Il est sur toutes les lèvres, il circule sur tous les visages, il est dans chaque épaisseur de pull-over dans laquelle les Loméens sont emmitouflés jusqu’au cou.

D’abord, pour ceux qui ne connaissent pas le bonhomme.

Harmattan[‘aYmatS]n. m.

ÉTYM. 1840, Académie; harmatan, 1765, Encyclopédie; mot fanti (Ghana).

¨ Vent très chaud et sec qui souffle de l’est, en Afrique occidentale. (Grand Robert)

 L’harmattan est un vent très sec et poussiéreux (alizé continental) d’Afrique de l’Ouest qui souffle vers le sud en provenance du Sahara et du Sahel et affecte le golfe de Guinée en hiver, entre la fin novembre et le milieu du mois de mars (Wikipedia)

 

Au cours primaire, on nous avait fait religieusement réciter la phrase suivante : « L’harmattan est un vent humide et chaud qui souffle du Nord-Est vers le Sud-Ouest du Togo». C’est normalement  le point d’orgue de l’année qui finit. La « saison » idéale pour faire la lessive: Les choses sèchent à une vitesse, mais à une vitesse.

 

Un vent vicieux ! (Un vent méchant comme dirait un autre)

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Crédit: lims.mondoblog.org

« Humide et chaud », c’est ce qui donne tous ses superpouvoirs à ce vent. Sa particularité c’est qu’il donne très exactement les mauvais côtés de chaque cas de figure : un froid glacial au matin et sec son côté humide, une chaleur étouffante à partir de midi son côté chaud. Que dis-je, une chaleur qui t’étrangle et te prend à la gorge comme si tu étais un voleur de poule pris sur le fait. C’est à un tel point qu’inspirer un grand bol d’air « frais », c’est un projet sur dix jours. Vos voies aériennes vous en diront des nouvelles ! Le pire étant que nous avons un harmattan en mode dilué sur la côte, ceux qui sont à l’intérieur du pays sont encore plus servis.

Carte - Togo Crédit:www.togo-lait.org
Carte – Togo
Crédit:www.togo-lait.org

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Un « vrai,vrai » harmattan, ça faisait longtemps! 

A la faveur des fameuses « perturbations climatiques », il n’y avait pas eu de véritable harmattan à Lomé depuis un certain temps. Au pire, les trois quatre dernières années, il faisait juste frisquet pendant quelques jours et le désordre climatique suivait son cours. Mais il n’a pas été ainsi cette année. Cette année, nous avons retrouvé le harmattan, ou plutôt c’est le harmattan qui nous a retrouvé. Une brume opaque et tyranniquement épaisse recouvre encore un peu Lomé au matin depuis quelques semaines. Un grand voile blanc, cotonneux et lointain, plein de menaces pour les peaux déjà sèches.

 

Prendre son bain le matin… « C’est là on sait qui est garçon »

Il amusant comme des gestes de tous les jours peuvent d’un coup devenir d’une complexité effarante avec un changement de temps. Prendre un bain fait partie de ces choses. Se laver au matin devient une véritable opértion militaire à haut risque. On élabore des plans, des stratégies. On optimise et on calcule tous ses mouvements pour faire moins de temps dehors et surtout réduire le temps de bain et le nombre de mouvements (Exemple: 1- Mouiller juste un tout petit peu son éponge avec le savon et se proprement se frotter tout le corps. 2- Se rincer aussi brièvement et abondamment que possible sans perdre de temps)

Ou alors, tu as ta salle de bain interne et là tu fais un grand bras d’honneur au vent poussiéreux et glacial qui charrie dehors tout l’inconfort du monde. Dans bien des maisons, même pour ceux qui y sont réfractaires comme moi, l’eau chaude devient un incontournable.

Dehors, il n’est pas étonnant de voir tout le monde ou presque en pull-over manche-longue, ou quoi que ce soit qui puisse bien protéger des attaques impitoyables de Sir Harmattan.

Ce vent amène bien des désagréments outre l’insupportable poussière:

On a remarqué pendant sa présence une nette augmentation des accidents de la circulation et des accidents aériens. Les hôpitaux signalent aussi un nombre plus important d’hospitalisations, pour des motifs divers :

brûlures domestiques ;
poussées d’hypertension artérielle ;
bronchites,
troubles psychiques, décompensation psychiatrique (agitation, dépression, etc.). (Wikipedia)

 

Autres petits plaisirs.

Peaux sèches, bonjour les blessures :

Avec la peau qui devient tout sèche, les sensations de douleur s’accentuent substentiellement. D’ailleurs on peut se couper ou avoir une égratignure en moins de deux. Quand il s’agit de prendre une piqure, c’est tout une partie de plaisir. Surtout pour les enfants! D’autant que pour beaucoup d’entre eux, c’est le premier vrai « harmattan ». Une piqure, en plein « Baliwè »(1) ? Bon courage !

 

Lèvres gercées: Brillants et pommades à notre secours

« Harmattan, c’est la saison où même les hommes s’intéressent aux produits cosmétiques ». En effet, on use de pommades en tout genre et même, même les Gloss ou « brillants ». Il s’agit de  pour se protéger les lèvres  du vent très sec. Car sans un baume pour les recouvrir et les garder un tant soit peu humides, à se « sécher » et se fendiller. Ce qui donne à la longue des mini-blessures très désagréables. D’ailleurs c’est une des raisons pour lesquelles il vaut mieux ne pas ne pas trop « Rire aux éclats » et faire de larges sourires durant la « saison » (ou alors bien calculer son coup, parce que sinon…)

Fort heureusement, la « saison » est déjà en train de finir.

Bref,  ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu un harmattan « vrai, vrai » (agbangban) à Lomé, et bien voilà qui est  réglé !

 

Bien à vous

A.RD-A.

 

 (1): baliwè, nom de l’harmattan en Lomégbé


Saviez-vous que nous avions plus de cinq sens?

Salutations! (Pour ce qui est des vœux, je citerai certains caricaturistes de regrettées mémoire #JesuisCharlienne):

« On a jusqu’à fin janvier pour faire nos voeux »

 

C’est bien connu, nous avons cinq sens Einstein: La vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le gout. D’ailleurs les choses sont bien faites, cinq comme les doigts de la main, les branches d’une étoile etc. (Salaudlumineux, tu la vois ma symbologie #DanBrownienne?). Et non! Nous mériterions tous un bonnet d’âne pour garder ces recettes de l’école et de la doxa.

En fait, nous en avons un tout petit peu plus. Il y a consensus autour de neuf sens, d’autres scientifiques vont même jusqu’à 21 (Mais c’est un peu tirer sur la corde je trouve). Pour ce faire, je vous conseille les vidéos de ce Youtubeur Bruce Benamran avec sa chaine E-Penser.

Quelques autres sens à part les cinq premiers:

(Non, le sixième, ce n’est pas le sixième sens auquel nous sommes tant habitué)

-6:  Equilibrioception: ça veut dire exactement ce que ça semble vouloir dire. C’est le sens de l’équilibre. Oui c’est un sens. Quand on y réfléchit deux seconde, ça n’a rien à voir avec le toucher, l’odorat et consort: C’est plus en relation avec notre oreille interne et le fameux système vestibulo-cochléaire. L’oreille interne, c’est en gros un système de trois « bulles à niveaux » (Orientés suivant trois axes : Un vertical, et deux horizontaux. En maths on appelait ça un repère orthogonal).

oreille interne anatomieducorpshumain.blogspot.com images

Bulle à niveau www.larousse.fr images      Repère orthogonal openclassrooms.com 239756

Avouons que sans ce sens ça s’enserrerait très vite les pattes dans tous les sens Ceci se voulait être une allitération! C’est lui qui nous si nous sommes à la vertical, à l’horizontale, penché, couché, à l’arrêt ou en mouvement. Très très important.

 

– 7: La proprioception: ça a l’air tout bête mais il faut vraiment. Ce le fait de savoir où se trouve chaque partie de son corps. Fermez les yeux, éteignez les lumières et vous verrez que vous pouvez quand même toucher vos joues, vos yeux, vos doigts ou quoi que ce soit d’autre sans problème… Et oui, c’est un sens aussi.

Crédit: www.glogster.com
Crédit: www.glogster.com

– 8: La nociception: le sens de la douleur. Il n’a pas l’air forcément top celui-là, mais imaginez ce que ça donnerait de marcher sur un objet tranchant sans même s’en rendre compte. La race humaine se serait éteinte en deux temps trois mouvements sans le sens de la douleur.

inflammation www.allodocteur.ma sd

– 9: La thermoception: Le sens du chaud et du froid. Ce qui n’est pas forcément du « toucher », on est d’accord.

Thermoception www.coolpac.be images

Voilà. ça en fait déjà plus de cinq, on est d’accord.

 

La vidéo en question: plus de sens qu’il n’y parait:

Bien à vous, (Comme dirait l’autre… « Restez curieux, et prenez le temps d’y penser! »)

A.R.D-A.