13 décembre 2014
Silence et espérance
S’asseoir sur les ailes du silence
Et compter les secondes au bout des doigts flétris
D’un vieux rêve, usé, à force d’être astiqué.
Y contempler son reflet déformé
Par l’espérance
Le temps de dire « ouf »
Et de rire au nez de la solitude.
Se broder une béatitude en fil d’or
Et la prendre pour argent comptant
Jusqu’à la prochaine hésitation
Ainsi va le monde… Ainsi se meurt-il sans cesse
Pour mieux renaitre à lui-même
A. R. D-A.
Lomé, Tokoin-Hôpital, 13 12 2014
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