Embruns
A ces douleurs lourdes et obstinément vivaces,
Enracinées dans les tréfonds de nos âmes
A ces poignards tachés de sang et d’espérance
Qui lacèrent inlassablement nos doutes et les hésitations
A ces nuits sourdes à la solitude qui nous tiennent compagnie
Quand les bras du néant se refermaient sur nos cœurs en mille morceaux
A ces lumières à la peau douce, à la peau couleur café et saveur caramel
Qui dansent inlassablement dans les océans brumeux de nos rêveries
A ces sourires fugaces, volés à des beautés croisées çà et là
Dont l’arôme caresse longtemps nos pensées assoiffées de bonheur
A l’eau chanteuse de contes oubliés et de poésie anciennes
Aux baisers mouillés de passion et d’extases fiévreuses
Aux mains tendues par-delà les barbelés de la haine
Aux regards multicolores qui se croisent dans le ciel du monde
A ces petites choses, mignonnes dans leur insignifiance,
Qui nous disent encore et encore le sens caché de nos existences
Renaud Ayi Dossavi-Alipoeh (Tous droits réservés, etc etc)
Lomé, Tokoin-Hôpital, 26 09 2014
(Valium)
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